Voilà une histoire de famille qui sent bon le Kreiz Breizh, et plus particulièrement la gastronomie du terroir du centre Bretagne. C’est là que Stéphanie et Laurent Bacquer ont bâti les fondations de leur histoire d’amour, de leur famille et de leur aventure professionnelle commune. Ils y tenaient d’abord une crêperie, puis un restaurant gastronomique pour lequel Laurent Bacquer a obtenu une étoile au Michelin. Le Graal ! Alors que demandait le chef ? Une deuxième ? Pas du tout ! Les Bacquer au contraire n’envisageaient plus de consacrer leurs talents à une cuisine qu’ils considéraient comme trop souvent élitiste. Alors, ils ont décidé de tourner la page pour écrire un tout nouveau chapitre de leur histoire. C’est le début de la story La Cantine des chefs. Un concept innovant qui met la cuisine gastronomique en bocal, avec un cahier des charges mitonné aux petits oignons pour assurer la proximité et la fraicheur des produits. Et c’est toute la famille désormais qui est mobilisée !
Dans la famille Bacquer, je demande LES chefs !
J’ai découvert La Cantine des Chefs au Festival des Vieilles Charrues 2018. Une parenthèse fraîche et gourmande dans une prairie de saucisses, de lard, de frites et de fromage qui coule. Une véritable alternative au manger vite et manger gras ! Au menu : chips de patate douce et kebab bollywood au pain noir. Un régal ! Quelques semaines plus tard, j’ai rencontré la famille Bacquer à La Cantine des chefs de Carhaix, le QG, car c’est là que se trouve le labo où Laurent et sa brigade concoctent les recettes de saison et mettent en bocaux leurs créations.
Laurent avait une jambe dans le plâtre et trépignait de se sentir ralenti par une lourdeur inutile. Il était entouré de sa femme et ses deux filles : Stéphanie, Pauline et Camille. L’idée était de me raconter leur histoire pour accompagner l’ouverture de la nouvelle Cantine des chefs à Quimper, la nouvelle carte concept, la refonte du site internet. Après quelques heures d’une discussion animée, chaleureuse, ponctuée de rires, d’anecdotes familiales, de partage de valeurs, de points de vue stratégiques des uns et des autres, j’ai vite compris pourquoi ils avaient choisi de nommer leur concept de restauration La cantine DES chefs. Ce n’est pas UN chef que j’avais devant moi mais bien une énergie « multicéphale » pour mener un concept riche de ses personnalités.
Les bonnes bases d’un storytelling
D’attachants et d’authentiques personnages d’une saga qui ne fait que commencer et qui, j’espère, rencontrera l’adhésion d’une communauté de consommateurs à leur image. Et pour tous ceux qui ont, comme moi, mangé pendant des années à la cantine, j’ai enfin trouvé le repos !
La cantoche n’est plus. Vive la Cantine !
Voilà les meilleures bases qui soient pour rédiger le storytelling d’une entreprise, bretonne, comme je les aime : ancrée à son territoire et son économie, soucieuse de favoriser les filières courtes, les produits de saison, développant les partenariats avec des fournisseurs d’excellence, avec une production accessible au plus grand nombre, engagée sur les questions d’environnement et de lutte anti-gaspillage.
Alors oui vraiment, moi maintenant, j’adoôore manger à la cantine !
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